Confinement : de plus en plus d’enfants souffrent de maltraitance

Dans notre pays, plus de 340 000 enfants de tout âge sont suivis par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Mais beaucoup vivent encore dans leurs familles avec des parents totalement défaillants et dépassés. En plein confinement, les violences physiques et psychologiques ne font qu’augmenter.

La maltraitance en hausse

Les enfants placés sous protection par l’ASE dépendent des services de protection départementaux. En outre, ils reçoivent souvent la visite d’un éducateur. Mais depuis le début du confinement, les professionnels redoublent de vigilance. Comme les écoles sont fermées, les signalements d’enfants en danger ne peuvent plus être réalisés normalement. Autrement dit, c’est aux éducateurs de vérifier que tout va bien dans les foyers à risque.

Mais malheureusement, avec des parents fragiles, violents ou en situation de dépendance, les maltraitances augmentent. En effet, d’après un magazine sur le cannabis, le confinement aurait provoqué un problème d’approvisionnement de drogue dans certaines zones. Autrement dit, ceux sont des parents en manque qui se retrouvent confinés avec leurs enfants. Le confinement ne fait qu’augmenter des tensions familiales qui existaient déjà. L’état de sécurité de certains enfants devient très inquiétant.

Des visites plus fréquentes

Les équipes de terrain de la protection de l’enfance doivent donc multiplier les visites au domicile de ces enfants. Dans ces familles où il existe des tensions très fortes, tout peut rapidement dégénérer surtout lorsque tous sont confinés dans des espaces restreints.

De plus, les parents de ces enfants souffrent généralement d’addictions, d’alcoolisme ou de problèmes psychiatriques, ce qui n’arrange rien à la situation.

Des situations dramatiques

Actuellement, les équipes de protection de l’enfance n’ont relevé que des violences psychiques et verbales mais les conflits peuvent basculer en quelques secondes. C’est pourquoi, tous les éducateurs restent vigilants. Ils appellent les parents et les enfants tous les jours et ils se rendent au domicile pour vérifier que tout se passe bien. Et ils agissent au moindre doute.

Cependant, il faut savoir que depuis le début de l’épidémie, l’association a sauvé des enfants qui se trouvaient dans des situations dramatiques. Par exemple, récemment, elle a dû placer un enfant de 12 ans qui était confiné avec sa mère alcoolique et qui souffrait de graves carences.

En conclusion, dans ce climat très tendu, si vous êtes témoin ou victime de violences physiques, morales ou conjugales, vous pouvez contacter le 115 pour dénoncer la situation et obtenir de l’aide.

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